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Lettre hommage de François Lemay à Michael Wright
Montréal, le 28 février 2022 Cher Michael, 1974, c’était hier. Audiophile passionné qui lisait tout, arpentait les boutiques et ne manquait aucune exposition audio, je me souviens que cette année-là j’ai découvert tes enceintes électrostatiques chez Audio Club. Un choc inoubliable. Cellules baignant dans un gaz, écartement des électrodes jamais vu, 12kV de polarisation, point source virtuel, puissance, finesse et dynamique, quelle conception géniale et originale ! Mais j’avais seulement 25 ans, et une salle d’écoute dédiée, un amplificateur puissant et un budget astronomique, n’étaient que des rêves. J’ai enfin pu goûter à ton génie grâce à mon premier préamplificateur haute performance, le fameux SPS MK3 suivi du SPS et du SPA. Coté enceintes dynamiques, les Dalquist DQ-10 « Phase array » étaient ce qui se rapprochait le plus, mais encore si peu. Comparer un dynamique à un électrostatique est un projet risqué. Permets-moi de sauter les détails de ma longue démarche d’audiophile qui a vu à regret ta marque Dayton Wright disparaître des radars vers 1985. Il y a six ans, mon enceinte de rêve est devenue réalité. J’avais une belle salle d’écoute dédiée et des amplis de référence mondiale provenant d’une entreprise que j’ai fondée en 1999 : Ténor Audio. Mon ami Jocelyn Jeanson me fait alors écouter une paire de XG-10 qu’il avait patiemment restaurée à l’état d’origine. Cellules nettoyées et retendues, nouvelle enveloppe de Mylar et charge de gaz SF6, alimentation et connectique révisée Jocelyn m’avait déjà aidé à améliorer plusieurs des meilleurs panneaux électrostatiques que je tentais d’aimer, mais le XG-10 m’a donné le même choc à l’écoute 50 ans plus tard. Après 15 ans passés à restaurer et reconfigurer des panneaux Acoustat pour le plaisir, Jocelyn décida de se concentrer sur les Dayton Wright nettement supérieurs. Ma nouvelle paire XG-10 restaurée faisait des miracles. Après d’innombrables écoutes comparatives rigoureuses avec des références de type multivoix, large bande, ligne source et électrostatique, j’ai conclu que l’idéal serait un mariage de la magie d’une enceinte large bande à l’énergie et à la vitesse d’un grand panneau. Je n’ai aucune prétention scientifique, mais j’avais l’intuition que si toutes les cellules étaient à la même distance de l’oreille, on pourrait transformer ton fameux point source virtuel concave en point source réel convexe. Il faudrait cependant sacrifier la dispersion large que tu avais à l’origine conçue pour une salle de cinéma Imax . Tant pis, c’est un projet personnel optimisé pour une seule position d’écoute, la mienne. On a donc osé extraire les cellules des magnifiques boîtiers en bois de rose. Heureusement, elles ont la vie dure et la plupart fonctionnent encore parfaitement après 45 ans. Nous avons écouté longuement des arrangements jusqu’à 12 cellules avec plus de 45 combinaisons de filtre et tweeter. Trois ans et plus de 3000 heures de réingénierie bénévole (tu sais bien ce que je veux dire !), on trouve enfin la recette magique à 9 cellules en 3 groupes. Seule celle du centre n’est pas filtrée et les autres sont atténuées en niveau et fréquences par un réseau résistif haut voltage. Il n’y a donc ni condensateur ni inducteur dans le signal. Bien entendu, le gaz SF6 qui n’est plus écologiquement permis est absent, mais le transfo Hammond encore inégalé reste au poste. Le circuit de polarisation, véritable moteur de l’enceinte a été complètement repensé par Michel Vanden Broeck le concepteur de Ténor Audio. Plusieurs astuces et des pièces modernes 100 fois plus performantes permettent enfin de découvrir le véritable potentiel de tes cellules. Que donnerais-je pour que tu entendes tes XG-10 avec ce nouveau circuit ! Jusqu’ici, seulement quelques audiophiles d’expérience pourtant bien familiers avec mon système de référence y ont été exposés. À en juger de leurs larmes, de leur émotion et de leur incrédulité, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Enceintes disparues, profondeur incroyable, vivacité, spatialisation, balance tonale et bien plus leur permettaient de découvrir de nouvelles voix et instruments dans des enregistrements qu’ils croyaient connaître à fond mais surtout, ils se sentaient complètement absorbés par la scène musicale quasi réelle.
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Lettre hommage de François Lemay à Michael Wright
Montréal, le 28 février 2022 Cher Michael, 1974, c’était hier. Audiophile passionné qui lisait tout, arpentait les boutiques et ne manquait aucune exposition audio, je me souviens que cette année-là j’ai découvert tes enceintes électrostatiques chez Audio Club. Un choc inoubliable. Cellules baignant dans un gaz, écartement des électrodes jamais vu, 12kV de polarisation, point source virtuel, puissance, finesse et dynamique, quelle conception géniale et originale ! Mais j’avais seulement 25 ans, et une salle d’écoute dédiée, un amplificateur puissant et un budget astronomique, n’étaient que des rêves. J’ai enfin pu goûter à ton génie grâce à mon premier préamplificateur haute performance, le fameux SPS MK3 suivi du SPS et du SPA. Coté enceintes dynamiques, les Dalquist DQ-10 « Phase array » étaient ce qui se rapprochait le plus, mais encore si peu. Comparer un dynamique à un électrostatique est un projet risqué. Permets-moi de sauter les détails de ma longue démarche d’audiophile qui a vu à regret ta marque Dayton Wright disparaître des radars vers 1985. Il y a six ans, mon enceinte de rêve est devenue réalité. J’avais une belle salle d’écoute dédiée et des amplis de référence mondiale provenant d’une entreprise que j’ai fondée en 1999 : Ténor Audio. Mon ami Jocelyn Jeanson me fait alors écouter une paire de XG-10 qu’il avait patiemment restaurée à l’état d’origine. Cellules nettoyées et retendues, nouvelle enveloppe de Mylar et charge de gaz SF6, alimentation et connectique révisée Jocelyn m’avait déjà aidé à améliorer plusieurs des meilleurs panneaux électrostatiques que je tentais d’aimer, mais le XG-10 m’a donné le même choc à l’écoute 50 ans plus tard. Après 15 ans passés à restaurer et reconfigurer des panneaux Acoustat pour le plaisir, Jocelyn décida de se concentrer sur les Dayton Wright nettement supérieurs. Ma nouvelle paire XG-10 restaurée faisait des miracles. Après d’innombrables écoutes comparatives rigoureuses avec des références de type multivoix, large bande, ligne source et électrostatique, j’ai conclu que l’idéal serait un mariage de la magie d’une enceinte large bande à l’énergie et à la vitesse d’un grand panneau. Je n’ai aucune prétention scientifique, mais j’avais l’intuition que si toutes les cellules étaient à la même distance de l’oreille, on pourrait transformer ton fameux point source virtuel concave en point source réel convexe. Il faudrait cependant sacrifier la dispersion large que tu avais à l’origine conçue pour une salle de cinéma Imax . Tant pis, c’est un projet personnel optimisé pour une seule position d’écoute, la mienne. On a donc osé extraire les cellules des magnifiques boîtiers en bois de rose. Heureusement, elles ont la vie dure et la plupart fonctionnent encore parfaitement après 45 ans. Nous avons écouté longuement des arrangements jusqu’à 12 cellules avec plus de 45 combinaisons de filtre et tweeter. Trois ans et plus de 3000 heures de réingénierie bénévole (tu sais bien ce que je veux dire !), on trouve enfin la recette magique à 9 cellules en 3 groupes. Seule celle du centre n’est pas filtrée et les autres sont atténuées en niveau et fréquences par un réseau résistif haut voltage. Il n’y a donc ni condensateur ni inducteur dans le signal. Bien entendu, le gaz SF6 qui n’est plus écologiquement permis est absent, mais le transfo Hammond encore inégalé reste au poste. Le circuit de polarisation, véritable moteur de l’enceinte a été complètement repensé par Michel Vanden Broeck le concepteur de Ténor Audio. Plusieurs astuces et des pièces modernes 100 fois plus performantes permettent enfin de découvrir le véritable potentiel de tes cellules. Que donnerais-je pour que tu entendes tes XG-10 avec ce nouveau circuit ! Jusqu’ici, seulement quelques audiophiles d’expérience pourtant bien familiers avec mon système de référence y ont été exposés. À en juger de leurs larmes, de leur émotion et de leur incrédulité, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Enceintes disparues, profondeur incroyable, vivacité, spatialisation, balance tonale et bien plus leur permettaient de découvrir de nouvelles voix et instruments dans des enregistrements qu’ils croyaient connaître à fond mais surtout, ils se sentaient complètement absorbés par la scène musicale quasi réelle.
Lettre hommage de François Lemay à Michael Wright
Montréal, le 28 février 2022 Cher Michael, 1974, c’était hier. Audiophile passionné qui lisait tout, arpentait les boutiques et ne manquait aucune exposition audio, je me souviens que cette année-là j’ai découvert tes enceintes électrostatiques chez Audio Club. Un choc inoubliable. Cellules baignant dans un gaz, écartement des électrodes jamais vu, 12kV de polarisation, point source virtuel, puissance, finesse et dynamique, quelle conception géniale et originale ! Mais j’avais seulement 25 ans, et une salle d’écoute dédiée, un amplificateur puissant et un budget astronomique, n’étaient que des rêves. J’ai enfin pu goûter à ton génie grâce à mon premier préamplificateur haute performance, le fameux SPS MK3 suivi du SPS et du SPA. Coté enceintes dynamiques, les Dalquist DQ-10 « Phase array » étaient ce qui se rapprochait le plus, mais encore si peu. Comparer un dynamique à un électrostatique est un projet risqué. Permets-moi de sauter les détails de ma longue démarche d’audiophile qui a vu à regret ta marque Dayton Wright disparaître des radars vers 1985. Il y a six ans, mon enceinte de rêve est devenue réalité. J’avais une belle salle d’écoute dédiée et des amplis de référence mondiale provenant d’une entreprise que j’ai fondée en 1999 : Ténor Audio. Mon ami Jocelyn Jeanson me fait alors écouter une paire de XG-10 qu’il avait patiemment restaurée à l’état d’origine. Cellules nettoyées et retendues, nouvelle enveloppe de Mylar et charge de gaz SF6, alimentation et connectique révisée Jocelyn m’avait déjà aidé à améliorer plusieurs des meilleurs panneaux électrostatiques que je tentais d’aimer, mais le XG-10 m’a donné le même choc à l’écoute 50 ans plus tard. Après 15 ans passés à restaurer et reconfigurer des panneaux Acoustat pour le plaisir, Jocelyn décida de se concentrer sur les Dayton Wright nettement supérieurs. Ma nouvelle paire XG-10 restaurée faisait des miracles. Après d’innombrables écoutes comparatives rigoureuses avec des références de type multivoix, large bande, ligne source et électrostatique, j’ai conclu que l’idéal serait un mariage de la magie d’une enceinte large bande à l’énergie et à la vitesse d’un grand panneau. Je n’ai aucune prétention scientifique, mais j’avais l’intuition que si toutes les cellules étaient à la même distance de l’oreille, on pourrait transformer ton fameux point source virtuel concave en point source réel convexe. Il faudrait cependant sacrifier la dispersion large que tu avais à l’origine conçue pour une salle de cinéma Imax . Tant pis, c’est un projet personnel optimisé pour une seule position d’écoute, la mienne. On a donc osé extraire les cellules des magnifiques boîtiers en bois de rose. Heureusement, elles ont la vie dure et la plupart fonctionnent encore parfaitement après 45 ans. Nous avons écouté longuement des arrangements jusqu’à 12 cellules avec plus de 45 combinaisons de filtre et tweeter. Trois ans et plus de 3000 heures de réingénierie bénévole (tu sais bien ce que je veux dire !), on trouve enfin la recette magique à 9 cellules en 3 groupes. Seule celle du centre n’est pas filtrée et les autres sont atténuées en niveau et fréquences par un réseau résistif haut voltage. Il n’y a donc ni condensateur ni inducteur dans le signal. Bien entendu, le gaz SF6 qui n’est plus écologiquement permis est absent, mais le transfo Hammond encore inégalé reste au poste. Le circuit de polarisation, véritable moteur de l’enceinte a été complètement repensé par Michel Vanden Broeck le concepteur de Ténor Audio. Plusieurs astuces et des pièces modernes 100 fois plus performantes permettent enfin de découvrir le véritable potentiel de tes cellules. Que donnerais-je pour que tu entendes tes XG-10 avec ce nouveau circuit ! Jusqu’ici, seulement quelques audiophiles d’expérience pourtant bien familiers avec mon système de référence y ont été exposés. À en juger de leurs larmes, de leur émotion et de leur incrédulité, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Enceintes disparues, profondeur incroyable, vivacité, spatialisation, balance tonale et bien plus leur permettaient de découvrir de nouvelles voix et instruments dans des enregistrements qu’ils croyaient connaître à fond mais surtout, ils se sentaient complètement absorbés par la scène musicale quasi réelle.
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Montréal, le 28 février 2022 Cher Michael, 1974, c’était hier. Audiophile passionné qui lisait tout, arpentait les boutiques et ne manquait aucune exposition audio, je me souviens que cette année-là j’ai découvert tes enceintes électrostatiques chez Audio Club. Un choc inoubliable. Cellules baignant dans un gaz, écartement des électrodes jamais vu, 12kV de polarisation, point source virtuel, puissance, finesse et dynamique, quelle conception géniale et originale ! Mais j’avais seulement 25 ans, et une salle d’écoute dédiée, un amplificateur puissant et un budget astronomique, n’étaient que des rêves. J’ai enfin pu goûter à ton génie grâce à mon premier préamplificateur haute performance, le fameux SPS MK3 suivi du SPS et du SPA. Coté enceintes dynamiques, les Dalquist DQ-10 « Phase array » étaient ce qui se rapprochait le plus, mais encore si peu. Comparer un dynamique à un électrostatique est un projet risqué. Permets-moi de sauter les détails de ma longue démarche d’audiophile qui a vu à regret ta marque Dayton Wright disparaître des radars vers 1985. Il y a six ans, mon enceinte de rêve est devenue réalité. J’avais une belle salle d’écoute dédiée et des amplis de référence mondiale provenant d’une entreprise que j’ai fondée en 1999 : Ténor Audio. Mon ami Jocelyn Jeanson me fait alors écouter une paire de XG-10 qu’il avait patiemment restaurée à l’état d’origine. Cellules nettoyées et retendues, nouvelle enveloppe de Mylar et charge de gaz SF6, alimentation et connectique révisée Jocelyn m’avait déjà aidé à améliorer plusieurs des meilleurs panneaux électrostatiques que je tentais d’aimer, mais le XG-10 m’a donné le même choc à l’écoute 50 ans plus tard. Après 15 ans passés à restaurer et reconfigurer des panneaux Acoustat pour le plaisir, Jocelyn décida de se concentrer sur les Dayton Wright nettement supérieurs. Ma nouvelle paire XG-10 restaurée faisait des miracles. Après d’innombrables écoutes comparatives rigoureuses avec des références de type multivoix, large bande, ligne source et électrostatique, j’ai conclu que l’idéal serait un mariage de la magie d’une enceinte large bande à l’énergie et à la vitesse d’un grand panneau. Je n’ai aucune prétention scientifique, mais j’avais l’intuition que si toutes les cellules étaient à la même distance de l’oreille, on pourrait transformer ton fameux point source virtuel concave en point source réel convexe. Il faudrait cependant sacrifier la dispersion large que tu avais à l’origine conçue pour une salle de cinéma Imax . Tant pis, c’est un projet personnel optimisé pour une seule position d’écoute, la mienne. On a donc osé extraire les cellules des magnifiques boîtiers en bois de rose. Heureusement, elles ont la vie dure et la plupart fonctionnent encore parfaitement après 45 ans. Nous avons écouté longuement des arrangements jusqu’à 12 cellules avec plus de 45 combinaisons de filtre et tweeter. Trois ans et plus de 3000 heures de réingénierie bénévole (tu sais bien ce que je veux dire !), on trouve enfin la recette magique à 9 cellules en 3 groupes. Seule celle du centre n’est pas filtrée et les autres sont atténuées en niveau et fréquences par un réseau résistif haut voltage. Il n’y a donc ni condensateur ni inducteur dans le signal. Bien entendu, le gaz SF6 qui n’est plus écologiquement permis est absent, mais le transfo Hammond encore inégalé reste au poste. Le circuit de polarisation, véritable moteur de l’enceinte a été complètement repensé par Michel Vanden Broeck le concepteur de Ténor Audio. Plusieurs astuces et des pièces modernes 100 fois plus performantes permettent enfin de découvrir le véritable potentiel de tes cellules. Que donnerais-je pour que tu entendes tes XG-10 avec ce nouveau circuit ! Jusqu’ici, seulement quelques audiophiles d’expérience pourtant bien familiers avec mon système de référence y ont été exposés. À en juger de leurs larmes, de leur émotion et de leur incrédulité, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Enceintes disparues, profondeur incroyable, vivacité, spatialisation, balance tonale et bien plus leur permettaient de découvrir de nouvelles voix et instruments dans des enregistrements qu’ils croyaient connaître à fond mais surtout, ils se sentaient complètement absorbés par la scène musicale quasi réelle.
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Lettre hommage de François Lemay à Michael Wright
Montréal, le 28 février 2022 Cher Michael, 1974, c’était hier. Audiophile passionné qui lisait tout, arpentait les boutiques et ne manquait aucune exposition audio, je me souviens que cette année-là j’ai découvert tes enceintes électrostatiques chez Audio Club. Un choc inoubliable. Cellules baignant dans un gaz, écartement des électrodes jamais vu, 12kV de polarisation, point source virtuel, puissance, finesse et dynamique, quelle conception géniale et originale ! Mais j’avais seulement 25 ans, et une salle d’écoute dédiée, un amplificateur puissant et un budget astronomique, n’étaient que des rêves. J’ai enfin pu goûter à ton génie grâce à mon premier préamplificateur haute performance, le fameux SPS MK3 suivi du SPS et du SPA. Coté enceintes dynamiques, les Dalquist DQ-10 « Phase array » étaient ce qui se rapprochait le plus, mais encore si peu. Comparer un dynamique à un électrostatique est un projet risqué. Permets-moi de sauter les détails de ma longue démarche d’audiophile qui a vu à regret ta marque Dayton Wright disparaître des radars vers 1985. Il y a six ans, mon enceinte de rêve est devenue réalité. J’avais une belle salle d’écoute dédiée et des amplis de référence mondiale provenant d’une entreprise que j’ai fondée en 1999 : Ténor Audio. Mon ami Jocelyn Jeanson me fait alors écouter une paire de XG-10 qu’il avait patiemment restaurée à l’état d’origine. Cellules nettoyées et retendues, nouvelle enveloppe de Mylar et charge de gaz SF6, alimentation et connectique révisée Jocelyn m’avait déjà aidé à améliorer plusieurs des meilleurs panneaux électrostatiques que je tentais d’aimer, mais le XG-10 m’a donné le même choc à l’écoute 50 ans plus tard. Après 15 ans passés à restaurer et reconfigurer des panneaux Acoustat pour le plaisir, Jocelyn décida de se concentrer sur les Dayton Wright nettement supérieurs. Ma nouvelle paire XG-10 restaurée faisait des miracles. Après d’innombrables écoutes comparatives rigoureuses avec des références de type multivoix, large bande, ligne source et électrostatique, j’ai conclu que l’idéal serait un mariage de la magie d’une enceinte large bande à l’énergie et à la vitesse d’un grand panneau. Je n’ai aucune prétention scientifique, mais j’avais l’intuition que si toutes les cellules étaient à la même distance de l’oreille, on pourrait transformer ton fameux point source virtuel concave en point source réel convexe. Il faudrait cependant sacrifier la dispersion large que tu avais à l’origine conçue pour une salle de cinéma Imax . Tant pis, c’est un projet personnel optimisé pour une seule position d’écoute, la mienne. On a donc osé extraire les cellules des magnifiques boîtiers en bois de rose. Heureusement, elles ont la vie dure et la plupart fonctionnent encore parfaitement après 45 ans. Nous avons écouté longuement des arrangements jusqu’à 12 cellules avec plus de 45 combinaisons de filtre et tweeter. Trois ans et plus de 3000 heures de réingénierie bénévole (tu sais bien ce que je veux dire !), on trouve enfin la recette magique à 9 cellules en 3 groupes. Seule celle du centre n’est pas filtrée et les autres sont atténuées en niveau et fréquences par un réseau résistif haut voltage. Il n’y a donc ni condensateur ni inducteur dans le signal. Bien entendu, le gaz SF6 qui n’est plus écologiquement permis est absent, mais le transfo Hammond encore inégalé reste au poste. Le circuit de polarisation, véritable moteur de l’enceinte a été complètement repensé par Michel Vanden Broeck le concepteur de Ténor Audio. Plusieurs astuces et des pièces modernes 100 fois plus performantes permettent enfin de découvrir le véritable potentiel de tes cellules. Que donnerais-je pour que tu entendes tes XG-10 avec ce nouveau circuit ! Jusqu’ici, seulement quelques audiophiles d’expérience pourtant bien familiers avec mon système de référence y ont été exposés. À en juger de leurs larmes, de leur émotion et de leur incrédulité, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Enceintes disparues, profondeur incroyable, vivacité, spatialisation, balance tonale et bien plus leur permettaient de découvrir de nouvelles voix et instruments dans des enregistrements qu’ils croyaient connaître à fond mais surtout, ils se sentaient complètement absorbés par la scène musicale quasi réelle.
Lettre hommage de François Lemay à Michael Wright
Montréal, le 28 février 2022 Cher Michael, 1974, c’était hier. Audiophile passionné qui lisait tout, arpentait les boutiques et ne manquait aucune exposition audio, je me souviens que cette année-là j’ai découvert tes enceintes électrostatiques chez Audio Club. Un choc inoubliable. Cellules baignant dans un gaz, écartement des électrodes jamais vu, 12kV de polarisation, point source virtuel, puissance, finesse et dynamique, quelle conception géniale et originale ! Mais j’avais seulement 25 ans, et une salle d’écoute dédiée, un amplificateur puissant et un budget astronomique, n’étaient que des rêves. J’ai enfin pu goûter à ton génie grâce à mon premier préamplificateur haute performance, le fameux SPS MK3 suivi du SPS et du SPA. Coté enceintes dynamiques, les Dalquist DQ-10 « Phase array » étaient ce qui se rapprochait le plus, mais encore si peu. Comparer un dynamique à un électrostatique est un projet risqué. Permets-moi de sauter les détails de ma longue démarche d’audiophile qui a vu à regret ta marque Dayton Wright disparaître des radars vers 1985. Il y a six ans, mon enceinte de rêve est devenue réalité. J’avais une belle salle d’écoute dédiée et des amplis de référence mondiale provenant d’une entreprise que j’ai fondée en 1999 : Ténor Audio. Mon ami Jocelyn Jeanson me fait alors écouter une paire de XG-10 qu’il avait patiemment restaurée à l’état d’origine. Cellules nettoyées et retendues, nouvelle enveloppe de Mylar et charge de gaz SF6, alimentation et connectique révisée Jocelyn m’avait déjà aidé à améliorer plusieurs des meilleurs panneaux électrostatiques que je tentais d’aimer, mais le XG-10 m’a donné le même choc à l’écoute 50 ans plus tard. Après 15 ans passés à restaurer et reconfigurer des panneaux Acoustat pour le plaisir, Jocelyn décida de se concentrer sur les Dayton Wright nettement supérieurs. Ma nouvelle paire XG-10 restaurée faisait des miracles. Après d’innombrables écoutes comparatives rigoureuses avec des références de type multivoix, large bande, ligne source et électrostatique, j’ai conclu que l’idéal serait un mariage de la magie d’une enceinte large bande à l’énergie et à la vitesse d’un grand panneau. Je n’ai aucune prétention scientifique, mais j’avais l’intuition que si toutes les cellules étaient à la même distance de l’oreille, on pourrait transformer ton fameux point source virtuel concave en point source réel convexe. Il faudrait cependant sacrifier la dispersion large que tu avais à l’origine conçue pour une salle de cinéma Imax . Tant pis, c’est un projet personnel optimisé pour une seule position d’écoute, la mienne. On a donc osé extraire les cellules des magnifiques boîtiers en bois de rose. Heureusement, elles ont la vie dure et la plupart fonctionnent encore parfaitement après 45 ans. Nous avons écouté longuement des arrangements jusqu’à 12 cellules avec plus de 45 combinaisons de filtre et tweeter. Trois ans et plus de 3000 heures de réingénierie bénévole (tu sais bien ce que je veux dire !), on trouve enfin la recette magique à 9 cellules en 3 groupes. Seule celle du centre n’est pas filtrée et les autres sont atténuées en niveau et fréquences par un réseau résistif haut voltage. Il n’y a donc ni condensateur ni inducteur dans le signal. Bien entendu, le gaz SF6 qui n’est plus écologiquement permis est absent, mais le transfo Hammond encore inégalé reste au poste. Le circuit de polarisation, véritable moteur de l’enceinte a été complètement repensé par Michel Vanden Broeck le concepteur de Ténor Audio. Plusieurs astuces et des pièces modernes 100 fois plus performantes permettent enfin de découvrir le véritable potentiel de tes cellules. Que donnerais-je pour que tu entendes tes XG-10 avec ce nouveau circuit ! Jusqu’ici, seulement quelques audiophiles d’expérience pourtant bien familiers avec mon système de référence y ont été exposés. À en juger de leurs larmes, de leur émotion et de leur incrédulité, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Enceintes disparues, profondeur incroyable, vivacité, spatialisation, balance tonale et bien plus leur permettaient de découvrir de nouvelles voix et instruments dans des enregistrements qu’ils croyaient connaître à fond mais surtout, ils se sentaient complètement absorbés par la scène musicale quasi réelle.